Nombre total de pages vues

lundi 9 novembre 2015

Bonjour à tous les vieux!
J'ai demandé à Philippe de nous faire le résumé traditionnel pour rigoler un peu, comme d'habitude, bonne lecture!!!!

Et encore merci Phil!!!

""Un seul être vous manque et tout est dépeuplé", Lamartine (le vrai, pas l'école ni le boulevard...) avait grandement raison et cela s'est vérifié vendredi dernier, à Lorris, sur les coups de 21h30, lors du match des Vieux du Stade contre Boynes. En effet, notre Gillou évolua seul, sans son jumeau de l'aile gauche, et c'est dans la souffrance qu'il traversa cette partie que nous aurions dû survoler.
Mais commençons par le début.
Nous sentions tous que quelque chose se préparait, au niveau des cages, à l'échauffement, quand Karl et Karly servirent de cibles aux tirs nombreux des apprentis buteurs. Un je-ne-sais-quoi était différent ce soir-là. Nous y reviendrons.
La partie commença sous les ordres du Monsieur l'arbitre lyonnais, constamment gêné visuellement par des obstacles imaginaires. Comme si des gros se promenaient sur le terrain ! Bref, au total, une prestation en demi-teinte pour l'homme en ... Jaune ! Mais peu lui chaut car son équipe favorite a triomphé dimanche soir contre son ennemi héréditaire. C'est une satisfaction profonde qui va pouvoir lui faire au moins 1 semaine. Jusqu'au prochain match de Ligue des Champions...
Nous étions une quinzaine à prétendre jouer ce match, quand je dis jouer, d'aucuns diront que beaucoup ont été plutôt spectateurs, mais il y a des mauvaises langues !
Le milieu de terrain était constitué de MichSNCF, toujours plus près de la retraite (professionnelle ou footballistique ?), Nicolas, qui a vu de la lumière, Loïc, toujours en jambes (de bois), et un nouveau (presque) Gwen, un peu le gabarit de Didier mais en gaucher et en pas blessé...Et sans la moustache bien sûr. Et toujours pas de Claude, ce qui renforce encore notre effectif...
Derrière, Gillou et Bichon sur les côtés, plus Mika et Fred dans l'axe. Une vraie forteresse, mais le mortier n'a pas tenu tout le match. Trop de sable ?
Enfin, devant, Cyril avait quitté ses chaudières dans les temps et était donc présent aux côtés de votre serviteur. Exactement le même style de jeu, tout en finesse, mouvement et rapidité...
Et le gardien me direz-vous ? Eh bien nous n'en avions pas alors nous avons mis Karly entre les poteaux. Et figurez-vous qu'il tint parfaitement sa place ! Enfin, il utilise ses mains quoi...

Un peu comme la semaine passée, nous commençâmes la partie plutôt bien, avec un premier but assez rapide, sur un tir à distance de Loïc. Normalement, un goal borgne pouvait l'arrêter mais là, celui de Boynes devait carrément être aveugle.... Cette réalisation fut suivie d'un but de technicien, tout en opportunité, avec appui sur le poteau pour assurer le suspens. Un peu à la Gerd Mûller quoi...Je vous laisse deviner qui l'inscrivit...
A la pause, nous n'étions pas très inquiets, même par le changement de gardien. En effet, Karl remplaça Karly. Non pas que ce dernier ait été mauvais mais Karl, ce n'est juste pas possible avec un drapeau de touche dans les mains !! Alors il fallait l'occuper autrement, sous peine de révolte de Boynes.
L'entrée de Maya sur le terrain était plus inquiétante mais bon, au point où on en était ! Et Flo arrivait pour courir au milieu, et Christophe le pompier spécialiste des mèches mouillées devant, alors...
Les premières minutes de la seconde période furent tellement maîtrisées que je ne voyais pas bien ce qui pouvait nous arriver. Désolé de parler encore de moi mais il faut bien évoquer les jolis buts. Le 3ème arriva donc logiquement, suite à la récupération d'un centre manqué par la défense de Boynes et exploité astucieusement, avec toujours un petit appui sur le poteau, pour faire vibrer la touche !
3-0 la messe était dite (ite missa est). Euh, non car c'est devenu notre spécialité de commencer à faire n'importe quoi quand on mène largement. Je sais, les défenseurs disent que les attaquants ne font plus rien et que les milieux ne prennent plus leurs mecs. Les milieux considèrent les défenseurs comme des incendiaires et les attaquants comme des marcheurs. Quant aux attaquants, ils ne pensent rien, ils cherchent leur souffle et le ballon, qu'ils n'ont pas vu depuis longtemps...
Mais honnêtement, de vous à moi, les cadeaux aux attaquants adverses, qui les fait ? Les relances approximatives, et je reste soft, qui les fait ? Les dribbles dans notre moitié de terrain, qui les tente ?
Bref, vous avez compris, en quelques minutes nous étions à 3-3 !!! Et je ne compte pas le ballon passé sous le corps imposant de Karl et s'échouant sur le poteau... Les vipères de la touche sifflèrent tant et plus !
Et le miracle arriva : l'attaquant adverse n'eut pas le temps de profiter de notre générosité sur une occasion que toute personne qui connait notre Jonqueriste voyait déjà au fond. Eh bien non, Karl se coucha dans les pieds du désespéré et d'autorité lui arracha le ballon, sans le remettre lui-même au fond de notre cage. Non, il le CONSERVA dans les mains. Thierry Rolland aurait pu mourir après avoir vu cette action ! Karl dit simplement pour expliquer son exploit : "Il m'a énervé"...
Et comme le bon Dieu nous aime bien, il nous concéda, enfin il commanda à Jo de nous accorder, un coup-franc. Il fallait en profiter car l'arbitrage était plutôt à l'anglaise (ou à la Aulas)... Patoche saisit le ballon d'autorité (eh oui, Patoche était entré à la pause), sous les yeux implorants de Gillou, et décocha une merveille de tir sous la barre, pour le grand soulagement de tous les bleus et le désespoir de Boynes.
4-3, Jo pouvait siffler la fin !!"

A+
Philippe

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire